PÉDALE SAINT FLORENTAISE NIORT

PSF NIORT


Les étoiles de la Pédale Saint-Florentaise

Publié le 08 novembre 2020 par

Les étoiles de la Pédale Saint-Florentaise

Née en avril 1956, la Pédale Saint-Florentaise a vu passer dans son sillage, et au fil des années, de nombreux coureurs, dont certains aux destins professionnels. Retour sur une riche histoire.

Le Boulanger, Crosbie, Mainguenaud ou encore Bichon. Tous ont eu une histoire d’amour avec la Pédale Saint-Florentaise. « On reste un petit club régional. Néanmoins, on a quand même trois coureurs passés pros en 20 ans. Cela montre la qualité de notre formation », se félicite Frédéric Mainguenaud, l’ancien coureur pro chez Bonjour, et maintenant président du club niortais.
Le pionnier, Claude Vallée, est devenu coureur chez Peugeot à l’aune des années 60. Quatre ans au sein de cette formation. Le double champion de France des indépendants est la première grande réussite du club cycliste niortais. Puis suivra un creux, avant la renaissance dans les années 2000 ; avec une génération dorée.
Le triptyque niortaisTrois jeunes Niortais décident de se mettre au vélo. Et quoi de mieux que de s’inscrire au club local ? Nicolas Crosbie, Frédéric Mainguenaud et Julien Belgy y vont de ce pas. Tous les trois vont gravir les échelons petit à petit. Le professionnalisme a tapé à leur porte. Enfin, plus précisément, Jean-René Bernaudeau. Bonjour et Bouygues. « Ce sont de bons moments, on ne réalise pas quand on est dans sa bulle. Au final, le sport qu’on aime devient notre métier. C’est une chance », se remémore Frédéric Mainguenaud.
Une vie de voyage. De souffrance aussi, à l’entraînement ou sur les pavés de l’enfer du Nord avec le mythique Paris-Roubaix. « Avant la course, lors des entraînements, l’euphorie de ce mythe nous pousse à rouler à bloc. Lorsque tu arrives sur le premier secteur, c’est tellement dur que tu as l’impression de t’arrêter », partage l’ancien coureur de chez Bonjour. Comme pour Crosbie et Belgy, le Giro restera la course par étapes phare de leur carrière. Au début des années 2000, un Breton, Yoann Le Boulanger, vient enfiler le cuissard de la PSF, s’en va sur le tour de l’Avenir et prend le maillot jaune. Il ne le gardera qu’une journée, mais cela sera suffisant pour remplir l’armoire à trophées de la jeune formation deux-sévrienne. « Au club, c’est une fierté. Cela montre la bonne formation », souffle l’ancien directeur sportif chez Agritubel.
Et maintenant la suiteOn n’oublie pas, bien évidemment, Sébastien Bichon, médaille de bronze à Sydney aux Jeux Paralympiques, et sans aucune contestation le plus grand palmarès de la PSF. Dorénavant place à la jeunesse, et à une nouvelle génération composée, entre autres, de Coline Raby, fraîchement championne de France juniors, ou encore de Tom Mainguenaud, qui sera coureur chez Sojasun Espoir en 2021. « Coline est partie rapidement. Elle a rejoint un club avec des structures féminines solides. On a vocation à les hisser le plus haut possible pour mieux les voir s’épanouir à l’échelon supérieur », se réjouit Frédéric Mainguenaud. Parce que la recette a déjà porté ses fruits.

 

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